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SCIENCE

L’ADN COMME DISQUE DUR
L’acide désoxyribonucléique, ou ADN, est une macromolécule biologique présente dans toutes les cellules ainsi que chez de nombreux virus. L’ADN contient toute l’information génétique, appelée génome, permettant le développement et le fonctionnement des êtres vivants. e nouveau stockage de données informatiques  des temps futurs est assez exceptionnel, l’ADN. 


Des chercheurs américains, l’Université de Harvard, ont réussi à stocker des vidéo dans de l’ADN.  Autrement dit, dans de l’acide désoxyribonucléique. L’ADN, qui a la particularité d’être fiable sur des dizaines de milliers d’années. Qui n’a pas besoin de consommer de l’énergie pour stocker les données et qui présente bien sûr une assurance de lecture car les scientifiques ont déjà découvert le codage et le décodage de l’ADN. Pour information, un gramme d’ADN peut contenir jusqu’à 2 millions de gigas octets de données. Ce même gramme peut contenir 100 millions d’heures de vidéos en  haute définition. À cette allure nous allons bientôt être davantage saturés d’information. Tout sera stocké et comme disent les professionnels de la documentation, tout sera documenté. On ne peut plus parler de fiction quand il s’agit de technologie car à ce rythme la vie de quelqu’un pourrait être enregistrée dès sa naissance jusqu’à  sa mort. Tout peut être stocké et enregistré pour une lecture future. On ne pourra plus commettre les erreurs du passé quand on écrit l’histoire. Chaque fait et geste seront à la merci d’un enregistrement pour une meilleure prévention des crimes ou pour l’amélioration de la qualité de la justice rendue. L’accès aux informations devra être de plus en plus réglementé pour éviter les dérives d’exploitation. Déjà au niveau actuel d’Internet, nous entendons ici et là des vols de numéro de carte de crédit et des données personnelles utilisées à des fins commerciaux. À quoi allons-nous nous confronter une fois que la technologie de stockage ADN sera disponible pour tout le monde ? Les chercheurs américains pensent pouvoir le vulgariser d’ici une dizaine d’années.  Techniquement, le seul handicap de ce nouveau type de stockage  est aujourd’hui la complexité de lecture de ces données qui nécessite encore énormément de temps et de savoir faire.   L’expérience a été menée sur quelques gouttes de liquide contenant de l’ADN dans une petite fiole.



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